https://www.canadian-nurse.com/blogs/cn-content/2021/11/15/considerations-for-nurse-to-patient-assignment-rat
Changer les méthodes d’affectation pour préserver la maind’œuvre
nov. 15, 2021, Par: Crystal McLeod, Candace Collins
Messages à retenir
- Le jumelage du personnel infirmier et des patients est plus équitable lorsque la charge de travail, plutôt que le ratio de personnel infirmier par rapport aux patients, est prise en compte.
- La pandémie de COVID 19 semble faire augmenter la charge de travail du personnel infirmier. Par conséquent, les dirigeants des services infirmiers doivent tenir en compte l’influence de la COVID 19 lorsqu’ils jumellent le personnel infirmier et les patients.
- Il existe peu d’écrits sur le jumelage du personnel infirmier et des patients, en particulier durant la pandémie de COVID 19. Les stratégies décrites dans cet article pour la création d’affectations sont de simples ouvertures vers des directives plus concrètes.
Au début de la pandémie de la maladie à nouveau coronavirus (COVID 19), les experts s’inquiétaient de la capacité du personnel infirmier à fournir des soins de grande qualité face à la hausse de l’acuité et du nombre de patients. L’accent a été mis, à juste titre, sur les patients et sur leur sécurité. Afin d’optimiser la dotation en personnel, on a modifié les horaires, les quarts de travail et le jumelage du personnel et des patients (Catania et coll., 2021; Kluger et coll., 2020). Par ailleurs, on a réaffecté certains membres du personnel infirmier à des contextes cliniques complètement nouveaux pour gérer la pénurie de personnel (Catania et coll., 2021; Gao, Jiang, Hu, Li et Hou, 2020). Dans l’ensemble, la profession infirmière a réagi aux changements d’affectation avec courage, souplesse, résilience et un grand sens du devoir (Catania et coll., 2021; Schroeder, Norful, Travers et Aliyu, 2020).
Pourtant, plus d’un an après le début de la pandémie, il est nécessaire de réévaluer la façon dont on jumelle le personnel infirmier et les patients. Au sein du personnel infirmier, on signale une augmentation de l’épuisement professionnel et des traumatismes, voire des départs du domaine de la santé (Andrew, 2021; Chen et coll., 2021). Nous pouvons toutes deux attester, en tant qu’infirmières, avoir vu des membres du personnel infirmier merveilleux et compétent quitter la profession en raison de la COVID 19 et des lourds sacrifices que la pandémie a exigés d’eux.
Nous soutiendrons dans cet article que le milieu des soins de santé ne devrait pas attendre que les démissions se multiplient pour s’attaquer à l’épuisement et aux épreuves qu’impose la pandémie au personnel infirmier et qu’il devrait plutôt s’attarder à la façon dont les affectations contribuent au problème. En fin de compte, sans perdre de vue la sécurité des patients et le contrôle des infections, nous misons dans cet article sur un jumelage du personnel infirmier et des patients qui tient compte du bilan de la COVID 19 et favorise la préservation de la main d’œuvre par la gestion de la charge de travail. Nous inclurons aussi une discussion sur d’autres considérations liées aux affectations durant la pandémie et sur les leçons apprises.
Charge de travail et affectations du personnel infirmier
Le jumelage du personnel infirmier et des patients vise à répartir équitablement les soins aux patients entre les membres du personnel et a été traditionnellement évalué sous l’angle du ratio de personnel infirmier par rapport aux patients (Allen, 2015). En tant que tel, un faible ratio de personnel infirmier par rapport aux patients implique que chaque infirmière ou infirmier s’occupe d’un plus grand nombre de patients que la norme, notamment parce que le personnel travaille au-delà de sa capacité, au risque que des événements indésirables se produisent (Allen, 2015). Une des issues indésirables les plus pertinentes associées à une dotation en personnel inéquitable, qui s’est manifestée pendant la COVID 19, est la propagation d’infections nosocomiales, qui a entraîné des éclosions dans des unités (Allen, 2015).
Cependant, selon la recherche actuelle la charge de travail est un moyen plus précis d’évaluer le jumelage du personnel infirmier et des patients (Acar et Butt, 2016). La charge de travail correspond à l’ensemble du travail qu’une infirmière ou un infirmier doit accomplir dans un délai imparti par patient (Acar et Butt, 2016). Certains facteurs influent sur la charge de travail, dont l’acuité des patients, la compétence de l’infirmier ou de l’infirmière, la continuité des soins, les interventions infirmières, le contexte et les caractéristiques du patient (Acar et Butt, 2016; Allen, 2015). La charge de travail est un vaste concept difficile à quantifier, mais des exemples précis peuvent comprendre la fréquence d’administration des médicaments et l’agitation des patients (Allen, 2015).
À l’heure actuelle, peu d’écrits portent sur l’effet du jumelage du personnel infirmier et des patients sur les résultats organisationnels (Acar et Butt, 2016; Allen, 2015). Ce que l’on sait, c’est qu’un jumelage équitable tenant compte de la charge de travail peut améliorer la satisfaction et le maintien en poste du personnel infirmier (Allen, 2015). De même, les chercheurs soupçonnent qu’en aval, les effets d’un jumelage équitable pourraient s’étendre à la réduction de la durée des séjours, à l’amélioration des résultats cliniques, à une plus grande satisfaction des patients et à une baisse globale des coûts des soins de santé (Acar et Butt, 2016; Allen, 2015).
Regrouper dans un même secteur des membres peu expérimentés du personnel infirmier peut nuire au respect des politiques et accroître le stress lié au rendement.
La COVID 19 augmente t elle la charge de travail du personnel infirmier?
On peut soutenir que l’effet le plus prononcé de la COVID 19 sur la charge de travail du personnel infirmier s’est produit dans les milieux d’isolement, où les patients, dont le diagnostic de COVID 19 est confirmé ou soupçonné et qui sont soumis à des procédures de contrôle de l’infection, reçoivent un traitement (Gao et coll., 2020). Le personnel infirmier déclare que les soins aux patients en isolement sont plus exigeants en raison des procédures strictes de contrôle de l’infection, du manque de proximité des ressources humaines, de la prise en charge de tâches précédemment attribuées à d’autres membres du personnel, de la crainte d’une exposition à la COVID 19 et des maladies entraînant des pénuries de personnel (Gao et coll., 2020). Cette recherche a touché une corde sensible chez nous, car nous avons nous aussi été amenées à évaluer, à soulever et à mobiliser des patients atteints de COVID 19 sans l’aide d’autres professionnels de la santé, qui ne sont pas en mesure d’entrer dans la chambre du patient ou qui sont réticents à le faire.
Arguably, the most pronounced effect of COVID-19 on nursing workload has been in isolation settings, where confirmed and suspected patients under infection control procedures receive treatment (Gao et al., 2020). Nurses report the care of isolation patients as more demanding due to stringent infection control procedures, a lack of proximity to human resources, uptake of tasks previously assigned to other staff, fear of exposure to COVID-19 and sickness leading to staff shortages (Gao et al., 2020). This research struck a chord with us as we, too, have been required to assess, lift and mobilize COVID-19 patients without the assistance of other health-care professionals, who are unable or reluctant to enter the patient’s room.
Par ailleurs, dans les milieux infirmiers qui ne sont pas directement touchés par les soins aux patients atteints de COVID 19, on estime que la charge de travail a augmenté en raison de la restructuration des ressources. La restructuration peut comprendre des pénuries de personnel attribuables à des réaffectations, à des formations en masse et à du personnel moins expérimenté affecté à des patients gravement malades (Catania et coll., 2021). On pense que des taux élevés de fatigue mentale, de stress, de confusion, de chagrin et d’épuisement professionnel attribuables à l’évolution de la charge de travail pèsent davantage sur le personnel infirmier qui contribue aux efforts de lutte contre la pandémie (Catania et coll., 2021; Gao et coll., 2020; Schroeder et coll., 2020). Par conséquent, on peut raisonnablement établir un lien entre la COVID 19 et une charge de travail et un stress accrus dans le cadre du jumelage du personnel infirmier et des patients dans divers contextes cliniques.
Le jumelage dans le cadre d’une pandémie
Nous ne disposons pas de véritable ligne directrice pour jumeler le personnel infirmier et les patients, et la majorité des dirigeants des services infirmiers s’appuient sur leurs connaissances des pratiques organisationnelles pour effectuer ce jumelage de façon équitable. Le temps accordé au jumelage est aussi limité : la plupart des dirigeants déclarent disposer d’environ 30 minutes pour préparer une affectation (Acar et Butt, 2016). Des mesures et des outils de jumelage électronique présentant une nouvelle technologie aux dirigeants infirmiers ont été proposés par le passé. Mais ces outils ont reçu un accueil mitigé, et le processus reste en grande partie manuel (Acar et Butt, 2016). Cet article ne vise pas à bouleverser les pratiques à grande échelle, à proposer une nouvelle méthode de jumelage, ni à ignorer la complexité de l’exercice dans des circonstances habituelles. Nous soutenons que le processus détaillé de jumelage doit se poursuivre normalement, mais en accordant une plus grande attention à la COVID 19 et aux effets connexes de la pandémie.
Les recherches sur le lien entre la COVID 19 et la charge de travail sont limitées. Pourtant, la littérature propose quelques stratégies aux dirigeants des services infirmiers, tout en reconnaissant le fait que la COVID 19 aggrave les difficultés de jumelage du personnel infirmier et des patients. Ayant travaillé en milieu clinique durant la pandémie et ayant éprouvé ces difficultés de première main, nous présentons ces stratégies, à titre d’auteures, comme pertinentes à notre expérience personnelle et à nos pratiques professionnelles. Cela étant dit, ces stratégies non validées n’ont d’autre utilité que celle de susciter une réflexion et une délibération sur des orientations futures en matière de jumelage dans le contexte de la COVID 19 ou d’épidémies à venir.
La plupart des recherches consultées aux fins de cet article encouragent fortement les dirigeants des services infirmiers à obtenir l’apport du personnel infirmier avant d’envisager et de mettre en œuvre des changements au processus d’affectation (Gao et coll., 2020; Schroeder et coll., 2020; Simpson, Whitt et Berger, 2021).
Considérations liées à la COVID 19 en matière de jumelage
Rotation du personnel
Du point de vue le plus élémentaire, un jumelage équilibré en contexte de pandémie doit garantir une rotation de la distribution des chambres d’isolement. Affecter tous les patients dont le diagnostic de COVID 19 est confirmé ou soupçonné à une seule et même équipe est idéal pour le contrôle des infections, mais la charge de travail accrue associée à ces patients menace la viabilité d’un tel modèle. Dans une étude portant sur des contextes de soins aux patients non atteints de COVID 19, Kluger et coll. (2020) ont constaté que le personnel infirmier pouvait, en toute sécurité, effectuer une rotation par intervalles de trois jours sans augmenter le risque d’infection. Des recherches futures qui permettraient de délimiter une plage acceptable de rotation des horaires et des affectations pour le personnel infirmier travaillant en isolement pendant la COVID 19 aideraient grandement à mettre en œuvre cette stratégie. Le suivi ou la rotation des affectations du personnel infirmier en isolement peut être attribué comme tâche individuelle ou administrative selon le milieu de pratique.
Équipement de protection individuelle
En plus de la rotation régulière du personnel affecté aux patients en isolement, plusieurs autres facteurs s’ajoutent à la complexité du jumelage en temps de pandémie. Le manque d’équipement de protection individuelle (ÉPI) et les mesures d’accommodement médical réduisent le bassin de personnel en mesure de prendre en charge les patients dont le diagnostic de COVID 19 est confirmé ou soupçonné (Catania et coll., 2020; Gao et coll., 2020). Toutefois, le personnel infirmier qui n’est pas en mesure de s’occuper de patients isolés peut réduire la charge de travail des collègues affectés à ces patients en s’occupant de la formation du personnel, en aidant le personnel peu expérimenté ou en se voyant confier des patients aux besoins complexes non atteints de COVID-19. Les soins infirmiers ordinaires qui comptent pour beaucoup dans la charge de travail, comme l’admission des patients, les changements de pansements et les transfusions de produits sanguins, offrent aussi à ce personnel d’excellentes occasions d’apporter sa contribution (Allen, 2015).
Combinaison de compétences
Une considération nuancée, qui sera peut être utile aux organisations dont le personnel est principalement novice, consiste à assurer une combinaison de compétences au sein d’un service. Regrouper dans un même secteur des membres peu expérimentés du personnel infirmier peut nuire au respect des politiques et accroître le stress lié au rendement (Catania et coll., 2021; Gao et coll., 2020). Le jumelage de membres du personnel chevronnés à des infirmières et infirmiers novices peut favoriser un travail plus efficace, plus sûr et de meilleure qualité (Gao et coll., 2020). Les dirigeants qui manquent de personnel chevronné peuvent améliorer le jumelage en restant en contact étroit avec le personnel novice (Gao et coll., 2020).
Personnel de soutien
Le personnel de soutien ne fait pas à proprement parler partie du jumelage du personnel infirmier et des patients, mais son utilité pour renforcer un jumelage sous-optimal ne doit pas passer inaperçue. Les travailleurs de soutien, comme les préposés aux bénéficiaires ou le personnel des organismes Helping Hands ou Pandemic Partners, peuvent grandement réduire la charge de travail du personnel infirmier (Allen, 2015; Simpson et coll., 2021). Lorsque les politiques organisationnelles le permettent, le personnel de soutien peut alléger la charge de travail en accomplissant certaines tâches ou fonctions spéciales (Gao et coll., 2020; Simpson et coll., 2021). Une étude a noté que le personnel de soutien qui connectait les patients à leur famille à l’aide de tablettes et des plateformes Zoom et FaceTime était particulièrement utile durant la pandémie (Simpson et coll., 2021). D’après nos expériences, pendant la troisième vague de la pandémie, le personnel infirmier de Helping Hands a été d’une aide précieuse en accomplissant des tâches à l’extérieur de la salle d’isolement pendant que les infirmières et infirmiers assuraient les soins intégraux à l’intérieur.
Affronter les vagues, accueillir les répits
Des périodes d’augmentation puis de diminution du nombre de cas marquent les vagues de COVID-19. Les dirigeants des services infirmiers doivent reconnaître dans la diminution des cas une occasion de répit pour le personnel infirmier. Le temps accordé au personnel infirmier pour qu’il participe à des activités de santé mentale, de formation et d’action sociale pourrait améliorer la qualité et l’offre de soins aux patients au cours des vagues suivantes (Catania et coll, 2021; Kluger et coll., 2020). Par ailleurs, entre les vagues, les changements apportés aux politiques et aux procédures doivent continuer d’être clairement communiqués au personnel infirmier pour que celui-ci se sente mieux préparé lorsque les cas recommencent à augmenter ou à chuter (Gao et coll., 2020; Schroeder et coll., 2020). Finalement, lors de la première vague de la pandémie, le personnel infirmier s’est senti solidaire des gestionnaires qui s’étaient mobilisés et mis à sa disposition lorsque les cas augmentaient, et il a apprécié le travail de ces gestionnaires (Catania et coll., 2021). Les dirigeants des services infirmiers devraient faire preuve de souplesse dans leurs propres horaires et engagements afin de respecter cette norme pour les prochaines vagues de maladies infectieuses.
Doit on désigner du personnel pour les interventions médicales générant des aérosols?
Durant la pandémie de COVID 19, des interventions médicales comme l’intubation trachéale et la bronchoscopie ont été réputées augmenter le risque de transmission de la maladie par pulvérisation du virus (Harding, Broom et Broom, 2020). Pour le personnel infirmier qui assiste souvent à ces interventions, le risque d’inhaler et de contracter une infection est exacerbé par l’anxiété et une piètre connaissance des directives cliniques relatives aux interventions médicales générant des aérosols (IMGA). Pour répondre à ces préoccupations, l’organisation pour laquelle nous travaillons a fait appel à du personnel spécialisé, que l’on nomme souvent « l’équipe d’intubation », pour procéder aux IMGA durant la pandémie. Ce personnel spécialisé s’assure du respect absolu des directives cliniques relatives aux IMGA et peut éviter le gaspillage d’ÉPI (Harding et coll., 2020). On en connaît peu sur les incidences de ce travail sur les membres de ces équipes spécialisées, mais nous croyons qu’ils doivent bénéficier des mêmes considérations que le personnel affecté aux patients en isolement clinique en matière d’affectation et de charge de travail.
Leçons apprises
Alors que les variants de la COVID 19, dont le variant delta, continuent de se propager au Canada, l’incertitude demeure quant au moment où la pandémie prendra fin et au taux d’hospitalisation à venir (Aziz, 2021). Bien qu’il s’agisse de la meilleure issue possible, la résolution de la pandémie ne signifie pas pour autant que les épidémies de maladie infectieuse seront enrayées complètement.
Nous espérons que cet article servira de guide faisant état des leçons apprises lors de la pandémie de COVID 19 sur le jumelage du personnel infirmier et des patients et offrira des solutions possibles à tout scénario semblable qui se présenterait à l’avenir. Cette période sans précédent de l’histoire nous a beaucoup appris dans le domaine des soins de santé, et nous ne souhaitons que faire fructifier cet apprentissage pour renforcer la profession infirmière.
En reconnaissant la nature non officielle des affectations, nous souhaitons souligner l’importance de la COVID 19 dans le jumelage du personnel infirmier et des patients et susciter une discussion sur la façon dont ce facteur peut être pris en compte à l’avenir. Les stratégies proposées pour l’affectation en cas de pandémie ne sont qu’un point de départ fondé sur les premières recherches, et nous espérons que la profession infirmière pourra entamer de plus vastes discussions à ce sujet. Les recherches à venir sur la charge de travail du personnel infirmier et la prise en charge des maladies infectieuses devraient nous permettre de mieux comprendre les effets de cette pandémie sur les soins infirmiers, sur le bien être, sur le moral au travail et sur la répartition du travail. Par ailleurs, le fait que les membres du personnel infirmier s’expriment sur la façon dont leurs expériences et affectations les ont touchés tout au long de la pandémie pourrait permettre aux gestionnaires d’établissements d’y voir plus clair dans la gestion des affectations à l’avenir.
Références
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Allen, S. B. « The nurse-patient assignment: Purposes and decision factors », Journal of Nursing Administration, 45(12), 2015, p. 628 635. doi:10.1097/NNA.0000000000000276
Andrew, S. Traumatized and tired, nurses are quitting due to the pandemic, 25 février 2021. Tiré de https://www.cnn.com/2021/02/25/us/nurses-quit-hospitals-covid-pandemic-trnd/index.html.
Aziz, S. Delta COVID-19 variant: A look at the risks, symptoms and impact on vaccines, 17 juin 2021. Tiré de https://globalnews.ca/news/7955721/delta-covid-variant-explainer/.
Catania, G., Zanini, M., Hayter, M., Timmins, F., Dasso, N., Ottonello, G., … Bagnasco, A. « Lessons from Italian front-line nurses’ experiences during the COVID-19 pandemic: A qualitative descriptive study », Journal of Nursing Management, 29(3), 2021, p. 404 411. doi:10.1111/jonm.13194
Chen, R., Sun, C., Chen, J.-J., Jen, H.-J., Kang, X. L., Kao, C.-C. et Chou, K.-R. « A large-scale survey on trauma, burnout, and posttraumatic growth among nurses during the COVID-19 pandemic », International Journal of Mental Health Nursing, 30(1), 2021, p. 102 116. doi: 10.1111/inm.12796
Gao, X., Jiang, L., Hu, Y., Li, L. et Hou, L. « Nurses’ experiences regarding shift patterns in isolation wards during the COVID-19 pandemic in China: A qualitative study », Journal of Clinical Nursing, 29(21-22), 2020, p. 4270 4280. doi:10.1111/jocn.15464
Harding, H., Broom, A. et Broom, J. « Aerosol-generating procedures and infective risk to healthcare workers from SARS-CoV-2: The limits of the evidence », Journal of Hospital Infection, 105(4), 2020, p. 717 725. doi:10.1016/j.jhin.2020.05.037
Keeling, A. W. « “Alert to the necessities of the emergency”: U.S. nursing during the 1918 influenza pandemic », Public Health Reports, 125(Suppl. 3), 2010, p. 105 125. doi:10.1177/00333549101250S313
Kluger, D. M., Aizenbud, Y., Jaffe, A., Parisi, F., Aizenbud, L., Minsky-Fenick, E., … Kluger, Y. « Impact of healthcare worker shift scheduling on workforce preservation during the COVID-19 pandemic », Infection Control & Hospital Epidemiology, 41(12), 2020, p. 1443 1445. doi:10.1017/ice.2020.337
Schroeder, K., Norful, A. A., Travers, J. et Aliyu, S. « Nursing perspectives on care delivery during the early stages of the COVID-19 pandemic: A qualitative study », International Journal of Nursing Studies Advances, 2, 2020, 100006. doi:10.1016/j.ijnsa.2020.100006
Simpson, B. B., Whitt, M. O. et Berger, L. « Patient care services staffing support during a pandemic », Nurse Leader, 19(2), 2021, p. 150 154. doi:10.1016/j.mnl.2020.07.005
Crystal McLeod est infirmière autorisée au London Health Sciences Centre et chercheuse indépendante. Ses intérêts de recherche comprennent les soins infirmiers pédiatriques, les disparités géographiques en matière de santé et les maladies infantiles.
Candace Collins est infirmière autorisée en soins actifs et étudiante à l’Université Western en vue de devenir infirmière praticienne. Elle se passionne pour l’enseignement des soins infirmiers et la santé en milieu rural et adore passer du temps en famille.
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