https://www.canadian-nurse.com/blogs/cn-content/2023/10/03/unseen-inequity-environmental-racism
Relier la santé, la justice et l’environnement pour une pratique infirmière interventionniste
Par Alysha T. Jones
3 octobre 2023
Messages à retenir
- Le racisme environnemental est une question de droits de la personne et de santé qui devrait préoccuper l’ensemble du personnel infirmier canadien attaché à la justice raciale et sociale pour tous.
- Les crises écologiques qui se multiplient ont des répercussions sur la santé humaine, mais ces effets ne sont pas ressentis de façon égale. Les industries polluantes et les risques environnementaux nuisent de manière disproportionnée aux communautés autochtones, noires et autres communautés racialisées.
- Comme la justice sociale et l’équité en matière de santé sont des mandats explicites de la profession, les infirmières et infirmiers du Canada auraient manifestement intérêt à maintenir des pratiques qui tiennent compte de la justice environnementale. Dans cet article, je propose trois démarches pour atteindre cet objectif.
Le gouvernement canadien pourrait adopter une loi, la première du genre, pour lutter contre le racisme environnemental et promouvoir la justice environnementale dans ce pays. Le racisme environnemental « fait référence à la proximité disproportionnée et l’exposition accrue des communautés autochtones (dont les Premières Nations, les Métis et les Inuits), noires et autres minorités raciales aux industries polluantes et aux activités dangereuses pour l’environnement » (Waldron, 2021, paragr. 1).
En février 2022, la députée du Parti vert Elizabeth May a présenté à nouveau le projet de loi C-226, la Loi sur la stratégie nationale relative au racisme environnemental et à la justice environnementale, à la Chambre des communes. S’il est adopté, le projet de loi C-226 exigera du gouvernement fédéral qu’il étudie les relations entre la racialisation et le statut socio-économique et les risques et dommages environnementaux. À l’issue de cette étude, les organismes gouvernementaux élaboreront un plan stratégique visant à corriger et à prévenir le racisme environnemental.
Pourtant, de nombreux membres de la communauté infirmière peuvent se demander pourquoi ou comment le projet de loi C-226 et le racisme environnemental sont pertinents pour la profession infirmière.
Dans cette brève analyse, j’examinerai le racisme environnemental en tant que déterminant de la santé et question urgente de justice en matière de santé qui requiert l’attention de la profession infirmière au Canada. Les infirmières et infirmiers du Canada, en particulier ceux qui ont plus de pouvoir et de privilège au sein de l’ordre social (c.-à-d. les Blancs, les colons, la classe moyenne, les cisgenres, les hétérosexuels, les personnes valides), ont la responsabilité d’écouter et d’apprendre de ceux qui sont injustement touchés par les méfaits de l’environnement sur la santé, tels que la pollution et les déchets dangereux. L’équité en matière de santé et la justice sociale étant au cœur du paradigme infirmier canadien, le racisme environnemental mérite une attention soutenue de la part du personnel infirmier dans les domaines de la recherche, de l’éducation, de la défense des droits et des politiques.
Colonialisme par les colons, racisme systémique et santé
La communauté infirmière canadienne a déployé des efforts de plus en plus concertés pour remettre en question les structures coloniales et de suprématie de la race blanche qui facilitent la discrimination contre des groupes de personnes fondées sur la race, comme les Autochtones, les Noirs et d’autres minorités raciales (Danda, Pitcher et Key, 2022; Symenuk et coll., 2021). Cette situation s’explique par des raisons urgentes et convaincantes : le racisme dans la société canadienne et dans notre système de soins de santé est omniprésent et systémique. Le racisme systémique s’inscrit dans les politiques et les pratiques institutionnelles qui normalisent et perpétuent le traitement préférentiel des Blancs et le traitement inéquitable des Autochtones, des Noirs et d’autres minorités raciales en matière de santé, d’éducation, de justice, d’emploi et de participation sociale (Bravemen et coll., 2022). Le racisme systémique a exclu et continue d’exclure une grande partie des personnes vivant au Canada, de les opprimer et de leur nuire par le biais de traumatismes intergénérationnels et de nouvelles formes de génocide culturel, comme la surreprésentation des Noirs et des Autochtones dans le système de justice criminel du Canada (Walker, 2022). Les Autochtones et les Noirs représentent respectivement 4,5 % et 3 % de la population canadienne, mais près d’un tiers et d’un dixième de la population carcérale fédérale (Malakieh, 2020; Morgan, 2018).
En raison de son omniprésence et de son pouvoir systémique, le racisme est un puissant déterminant de la santé physique, mentale et sociale (Paradies et coll., 2015). Le racisme entraîne des inégalités dans les déterminants socioculturels de la santé, tels que le revenu et l’éducation, ce qui se traduit par des taux plus élevés de pauvreté, de chômage et d’insécurité en matière de logement pour les communautés racialisées (Centre de collaboration nationale des déterminants de la santé, 2018). Le racisme systémique normalise les points de vue blancs et eurocentriques sur la santé et crée des obstacles à l’accès aux soins de santé, tels que des soins dangereux sur le plan culturel, ce qui se traduit par des taux plus faibles de dépistage du cancer du sein, du col de l’utérus et du cancer colorectal pour les populations noires, racialisées et les nouveaux arrivants (Ezeife, Padmore, Vaska et Truong, 2022).
Par ailleurs, alors que la société canadienne continue de faire face à la cruauté du système de pensionnats, à la crise des femmes, des filles et des personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées (FFADA2S), et aux inégalités sanitaires et sociales persistantes pour les peuples autochtones, le racisme systémique ancré dans le système de soins de santé est continuellement exposé (p. ex. Turpel-Lafond, 2020). Le décès de Joyce Echaquan, une Atikamekw de 37 ans, est un exemple déchirant des répercussions dangereuses du racisme sur la vie et la santé des peuples autochtones au Canada. Compte tenu de cette situation inquiétante et de la surreprésentation problématique de la blancheur dans les soins infirmiers (De Sousa et Varcoe, 2022; Oudshoorn, 2020), il ne fait aucun doute que le personnel infirmier doit adopter des pratiques antiracistes et anticoloniales, comme la mise en application des appels à l’action 18 à 24 de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, qui traitent tout particulièrement de la santé des Autochtones dans leur milieu de travail, dans le cadre de leurs compétences professionnelles. Ce travail est entrepris dans tout le pays par les associations et les organismes de réglementation nationaux, provinciaux et territoriaux et, surtout, dans les écoles de sciences infirmières.
Cependant, les dimensions environnementales du racisme systémique sont restées largement ignorées par le personnel infirmier canadien. Le racisme systémique a façonné les décisions et les politiques environnementales du gouvernement canadien, exposant ainsi les communautés autochtones, noires et autres minorités raciales à des dommages environnementaux et à des injustices supplémentaires (Waldron, 2018).
Le racisme environnemental nuit à la santé
Les crises écologiques croissantes telles que la pollution de l’air, de l’eau et du sol et le changement climatique (une crise profonde qui dépasse le cadre de ce court article) affectent la santé humaine, mais ces répercussions ne sont pas ressenties de la même façon par tous les groupes démographiques. Les sites de déchets industriels dangereux, les décharges et les incinérateurs sont plus répandus au sein des communautés autochtones, noires et d’autres minorités raciales que dans les communautés aisées et dominées par les Blancs, ce qui entraîne des taux disproportionnés de maladies respiratoires, de cancers et de troubles du développement (Alvarez et Rosenfeld Evans, 2021 Waldron, 2018).
L’auteur environnemental Steve Lerner (2010) utilise l’expression « zones de sacrifice » pour désigner les communautés en première ligne de la pollution et de la contamination, comme la Première Nation Aamjiwnaang dans la « vallée de la chimie » de Sarnia. Depuis des décennies, la communauté Aamjiwnaang est entourée par l’une des plus fortes concentrations d’usines pétrochimiques et de raffineries de pétrole au Canada (Wiebe, 2016). Les membres de la communauté sont donc confrontés à des niveaux élevés de pollution atmosphérique, à de multiples expositions chimiques nocives « quotidiennes » et à des taux élevés de maladies cutanées, digestives, cardiorespiratoires, reproductives, du système nerveux et auto-immunes (Wiebe, 2016).
La sociologue Ingrid Waldron (2018) écrit que les communautés noires, autochtones et autres minorités raciales sont particulièrement vulnérables à la pollution environnementale et aux risques environnementaux parce que le racisme systémique nuit simultanément à la santé dans tous les domaines (physique, mental, social, économique et autres), donnant lieu à des écarts de santé et de revenu bien documentés pour les personnes racialisées. Dans son ouvrage novateur intitulé There’s Something in the Water, Ingrid Waldron décrit le double fardeau du racisme systémique et environnemental dans les communautés noires et micmaques en Nouvelle-Écosse. Dans la communauté noire néo-écossaise de Lincolnville, les habitants vivent depuis 50 ans à moins d’un kilomètre de décharges. Selon un résident de Lincolnville :
- Si on se penche sur la santé des résidents avant 1974, avant que la décharge ne soit située dans notre localité, notre communauté semblait être en meilleure santé. De 1974 à aujourd’hui, nous avons remarqué que la santé de nos citoyens semblait se dégrader. Nos résidents semblent mourir à un âge plus jeune. Ils contractent différents types de cancer dont nous n’avions jamais entendu parler avant 1974 (Waldron, 2016, p. 17).
Pour des communautés comme Lincolnville, le racisme environnemental a un effet direct sur la santé physique et mentale et fonctionne en boucle avec les déterminants économiques et autres déterminants sociostructurels de la santé. La décharge de Lincolnville nuit à la santé économique des résidents en raison du manque d’investissements commerciaux et d’emplois, de la dévaluation des propriétés et de la perte d’une main-d’œuvre plus jeune qui quitte la communauté en raison de ces facteurs (Waldron, 2018). En même temps, les faibles revenus et la pauvreté, les liens avec la famille et les amis et l’attachement à la maison et au lieu font qu’il est difficile pour les résidents de quitter les communautés dangereuses sur le plan environnemental comme Lincolnville (Waldron, 2020).
Que ce soit intentionnel ou non, les communautés noires de la Nouvelle-Écosse (et de nombreuses communautés autochtones du Canada, comme celle d’Aamjiwaang) ont été exposées à des méfaits environnementaux disproportionnés parce qu’elles ont été considérées comme étant sacrifiables et inférieures aux Blancs, qui détiennent un pouvoir décisionnel disproportionné (Waldron, 2018).
Les expériences des résidents de Lincolnville et de la Première Nation d’Aamjiwnaang fournissent des données empiriques importantes pour le problème du racisme environnemental au Canada, mais les données formelles manquent. Il y a une pénurie de recherches publiées et financées démontrant les liens entre les politiques gouvernementales, les pratiques industrielles et les dommages environnementaux causés aux communautés autochtones, noires et autres minorités raciales au Canada (Waldron, 2022). Comme le mentionne Deborah McGregor (2018), chef de file en justice environnementale autochtone :
- Malgré des cas bien documentés d’injustice environnementale au Canada, mettant en cause surtout des personnes autochtones …, le pays accuse un retard important en matière d’études et d’innovations politiques sur cette question par rapport aux États-Unis… Aux États-Unis, un cadre politique d’injustice environnementale, comprenant une composante autochtone et tribale unique, existe depuis deux décennies (p. 7). [traduction libre]
Enjeux pour la profession infirmière au Canada
Comme la justice sociale et l’équité en matière de santé sont des mandats explicites de la profession, les infirmières et infirmiers du Canada auraient manifestement intérêt à étudier et à intégrer la recherche sur le racisme environnemental, idéalement en collaboration avec les communautés touchées. Les infirmières et infirmiers américains gagnent en réalisations et en force quant à la justice environnementale comme domaine de pratique (Amiri et Zhao, 2019; Cantu et coll., 2016; Kerr, Cook, Chaney, Sotor et Huffling, 2022; LeClaire, Luebke et Oakley, 2021) et peuvent servir d’excellents guides pour les infirmières et infirmiers canadiens qui ont moins d’expérience dans la recherche et la rédaction sur les questions de justice environnementale.
Selon le sociologue Robert Bullard (2021), la justice environnementale signifie que toute personne, indépendamment de sa race, de sa classe sociale ou de son sexe, a droit à un environnement sain et à une protection égale contre les méfaits environnementaux. En plus des infirmières et infirmiers à titre individuel, les facultés de sciences infirmières et les organismes provinciaux, territoriaux et nationaux doivent apprendre, enseigner, faire de la recherche et défendre la justice environnementale comme partie intégrante de l’équité en matière de santé et de la santé publique au Canada. L’intégration des efforts de lutte contre le racisme environnemental dans le mandat de justice sociale de la profession infirmière pourrait diversifier l’éventail des perspectives qui détiennent le pouvoir dans les soins de santé et l’élaboration des politiques en matière de santé. Bien que cela puisse sembler une tâche colossale compte tenu des pressions exercées par le manque de personnel, la pénurie de personnel infirmier et la surcharge de travail pour les infirmières et infirmiers, il existe trois façons pour le personnel infirmier canadien de mieux comprendre le racisme environnemental et la justice et de l’intégrer à la pratique.
Voici une série d’exercices d’autoréflexion et de prise de conscience de soi lorsque l’on envisage la santé, la justice et l’environnement ensemble.
Trois exercices pour comprendre et traiter le racisme environnemental dans la pratique infirmière
1. ÉCOUTER ET APPRENDRE
Écoutez les témoignages de l’expérience des Noirs, des Autochtones et des autres minorités raciales et trouvez des moyens de vous associer à leurs efforts historiques et continus pour lutter contre la violence et le racisme environnementaux. Voir les sections « Collaborer » et « Défendre les intérêts » ci-dessous pour trouver des exemples précis.
Renseignez-vous sur la blancheur, le privilège des Blancs, la suprématie des Blancs, le colonialisme, le capitalisme racial, le racisme systémique et leurs liens avec la santé environnementale au Canada et ailleurs à partir des ressources comme les suivantes :
2. COLLABORER
Établir des partenariats directs avec les communautés et les organisations concernées, notamment les organisations communautaires de défense de l’environnement, du climat et de la justice sociale, ainsi que des organismes, comme le projet ENRICH (Environmental Noxiousness, Racial Inequities, & Community Health). Ce projet communautaire collaboratif ayant recours à des méthodes multiples examine les effets des industries dangereuses à proximité des communautés micmaques et africaines de la Nouvelle-Écosse. Voir aussi la Coalition canadienne pour la justice environnementale et climatique et Ecojustice.
Entrez en contact avec des organisations ou devenez-en membre, telles que l’Association canadienne des infirmières et infirmiers pour l’environnement et l’Association canadienne des médecins pour l’environnement. Les infirmières et infirmiers sont immergés dans des relations de pouvoir institutionnalisées dans lesquelles ils peuvent être aux prises avec leur propre discrimination et iniquité dans les contextes de soins de santé. Ils ont donc besoin de collaborer avec leurs propres alliés et sympathisants.
Co-créez des programmes de recherche et d’enseignement interdisciplinaires avec des intervenants racialisés, tels que des membres des communautés autochtones et noires et des universitaires spécialisés dans les études et les sciences de l’environnement, la géographie, la sociologie et les sciences politiques.
Élaborez des programmes d’études infirmières de premier et de deuxième cycle pour aborder les questions de santé environnementale sous l’angle de l’équité raciale et de l’anticolonialisme, et de mettre en valeur les communautés les plus touchées dans ces discours.
3. défendre les intérêts
Demandez à votre député(e) de soutenir le projet de loi C-226 et les mesures successives visant à mettre en œuvre la justice environnementale. Le groupe de pression Prevent Cancer Now a publié une déclaration publique et une image sur les médias sociaux avec des détails sur le projet de loi C-226.
Plaidez auprès de tous les paliers de gouvernement, de l’échelon municipal à l’échelon fédéral, en faveur d’une politique publique saine qui comprend une politique environnementale équitable et juste au Canada. Le Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques et la santé dispose des ressources qui peuvent être utiles.
Conclusion
Le racisme environnemental est une question de droits de la personne et de santé qui préoccupe les infirmières et infirmiers du Canada engagés en faveur de la justice raciale et sociale pour tous. Bien que le projet de loi C‑226 soit sur le point d’être mis en œuvre, la résistance au racisme environnemental dans les communautés noires, autochtones et autres minorités raciales du Canada se poursuit. Il est temps pour les infirmières et infirmiers du Canada, aussi nombreux et diversement situés qu’ils soient, de se joindre à la résistance, à la violence et à l’injustice environnementales aux côtés des communautés touchées, avec leur cœur (bienveillance et engagement), leur tête (pensée critique et analyse) et leurs mains (action et solidarité).
Remerciements
Je reconnais ma position sociale en tant que femme blanche, de classe moyenne, cisgenre et hétérosexuelle. Ma position sociale, avec ses privilèges croisés, limite mes points de vue et mes conclusions sur ce sujet. Je n’ai pas subi de racisme environnemental ou systémique ni d’autres formes d’injustice subies par les Noirs, les Autochtones et les autres minorités raciales au Canada. Ce court essai vise à attirer l’attention sur le racisme environnemental, mais j’encourage les lecteurs à écouter la voix et à lire les travaux des personnes les plus touchées avant tout.
Je remercie sincèrement l’infirmière évaluatrice anonyme et Brianna Hammond (Nascent Knowledge Consulting) d’avoir examiné ce manuscrit et de m’avoir fait part de leurs commentaires constructifs afin de l’améliorer.
Références
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Braveman, P. A., Arkin, E., Proctor, D., Kauh, T. et Holm, N. « Systemic and structural racism: Definitions, examples, health damages, and approaches to dismantling ». Health Affairs, 41(2), 2022, p. 171–178. doi:10.1377/hlthaff.2021.01394
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Ezeife, D. A., Padmore, G., Vaska, M. et Truong, T. H. « Ensuring equitable access to cancer care for Black patients in Canada », CMAJ, 194(41), 2022, p. E1416–E1419. doi:10.1503/cmaj.212076
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Alysha T. Jones, M. Sc. et candidate au titre d’infirmière autorisée et à la M. Sc. inf., est infirmière en santé communautaire et infirmière clinicienne enseignante à Victoria, en Colombie-Britannique. Elle est membre actif de l’Association canadienne des infirmières et infirmiers pour l’environnement.
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