https://www.canadian-nurse.com/blogs/cn-content/2025/02/24/risks-for-nurses-of-fentanyl-exposure
Des solutions viables qui favorisent la sécurité de toutes les parties, y compris des personnes qui consomment des drogues
Par Corey Ranger, Patty Wilson, & Serena Eagland
24 février 2025
istockphoto.com/OcusFocus
Les hôpitaux ne sont pas toujours des environnements sûrs pour les personnes qui consomment des drogues en raison du traitement stigmatisant qu’elles reçoivent.
« Nos hôpitaux, autrefois sécuritaires, sont détruits par les criminels et les drogues dures. Le syndicat des infirmières de la Colombie-Britannique a sonné l’alarme, affirmant que les patients et le personnel ont été exposés à des drogues illégales nocives. »
La citation ci-dessus est tirée d’une annonce publiée en ligne par le Parti conservateur du Canada le 14 mai 2024 (Agent principal du Parti conservateur du Canada, 2024) . Cette déclaration découlait de la fuite d’une note de service d’un hôpital de la Colombie-Britannique ordonnant aux infirmières et infirmiers de ne pas fouiller les effets personnels, même en cas de suspicion de drogue, en réaction à la récente décriminalisation des drogues à usage personnel dans la province (Kulkarni, 2024). Cette situation a conduit les médias et les autorités politiques à s’interroger sur l’exposition possible aux drogues et sur les risques pour la sécurité.
Bien qu’une exposition occasionnelle au fentanyl puisse se produire, les risques associés sont généralement faibles, et les discussions actuelles ont tendance à mettre l’accent de façon disproportionnée sur ces risques ou à propager de faux renseignements. La décriminalisation des drogues à usage personnel en Colombie-Britannique est devenue un sujet de discorde politique, et les récits du personnel infirmier ayant été accidentellement exposé à de la fumée illicite par des sujets fumeurs ont légitimé un débat qui attise la colère ou la peur envers les personnes qui consomment des drogues. En raison de la pression accrue de l’opinion publique, la Colombie-Britannique a criminalisé à nouveau la possession de drogues à usage personnel.
Cependant, ces déclarations ne font pas état des risques réels ni des perspectives du personnel infirmier spécialisé dans les services d’approche, la dépendance et la réduction des méfaits (Association des infirmières et infirmiers du Canada et Association des infirmières et infirmiers en réduction des méfaits, 2024 ). Les autrices et auteurs de cet article sont des infirmières et infirmiers qui comptent plus de 28 ans d’expérience combinée dans la réduction des méfaits, dans les services de consommation supervisée et dans les services d’approche au domicile des personnes qui consomment des drogues. Nous savons que le peu de données probantes sur le risque n’atténue pas les préoccupations constantes des membres du personnel soignant et de leur clientèle. Il serait préoccupant de travailler dans un environnement perçu comme dangereux, quel que soit le risque réel.
Nous pensons que les politiques doivent être fondées sur des données probantes, et non sur la peur et la désinformation. Nous croyons que la sécurité des travailleuses et travailleurs et la défense des droits et de la dignité des personnes consommant des drogues sont réalisables sans recourir à des politiques punitives. Nous soutenons les services de prévention des surdoses par inhalation dans tous les milieux hospitaliers.
Cette analyse mettra en lumière les risques pour le personnel infirmier liés à l’exposition au fentanyl, aux méfaits de la perpétuation de la désinformation sur l’exposition et aux solutions viables qui favorisent la sécurité de toutes les parties, y compris des personnes consommant des drogues.
Analyse des risques
Commençons par la partie la plus facile. Aucun cas de surdose confirmée n’a été signalé à la suite d’un contact avec le fentanyl (BC Centre for Disease Control, 2024). L’exposition à la fumée a également été citée comme un risque possible pour les patients et les professionnels de la santé. Les méfaits pour une personne inhalant de la fumée de fentanyl secondaire sont extrêmement faibles (Cuffaro et coll., 2024). En effet, le fentanyl ne se fume pas comme une cigarette ou du cannabis, qui peuvent avoir des effets secondaires. Le fentanyl est chauffé et la vapeur est inhalée, ce qui présente un risque minimal par rapport à la fumée, car la faible pression de vapeur représente une exposition quasi nulle.
Selon l’American College of Medical Toxicology et l’American Academy of Clinical Toxicology (Moss et coll., 2017), la principale préoccupation en ce qui concerne l’exposition à la fumée de fentanyl est le fait qu’elle soit aérosolisée, par exemple lorsqu’elle est produite dans un inhalateur. La plupart des politiques de sécurité en milieu de travail sont fondées sur une grande prudence plutôt que sur les risques réels, il est donc important que le personnel infirmier soit conscient des risques avérés en milieu de travail.
Une étude systématique de l’exposition au fentanyl en milieu de travail a conclu que l’exposition passive au fentanyl n’entraînait tout simplement pas de symptômes observables liés aux opioïdes (Adams, Maloy et Warrick, 2023). Une étude de l’école de santé publique de l’Université de Washington a examiné la présence de fentanyl et de méthamphétamine dans l’air et sur les surfaces des véhicules de transport en commun. Elle a révélé que, malgré la détection de fentanyl et de méthamphétamine dans l’air, « il n’y a aucune preuve de troubles médicaux aigus résultant d’une exposition passive au fentanyl ou à la méthamphétamine (p. ex. en touchant des surfaces contaminées ou en inhalant de la fumée secondaire) » [traduction libre] (Baker, Beaudreau et Zuidema, 2023, p. 5). En effet, même le département de la Santé de Washington (2024) a écrit en gras sur son site Web qu’il n’existe aucune preuve démontrant que les premiers intervenants aient subi une surdose attribuable à l’exposition à la fumée secondaire [traduction libre] (paragr. 2).
Dans les cas où des personnes ont signalé des symptômes à la suite d’une exposition (p. ex. en traversant un nuage de fumée dans un couloir bondé), les symptômes souvent signalés sont la transpiration, des étourdissements, une accélération possible du rythme cardiaque ou des palpitations (Adams et coll., 2023), qui ne sont pas associés à une surdose d’opioïdes. Ils sont plus vraisemblablement causés par d’autres problèmes de santé, notamment l’anxiété. Les symptômes d’une surdose d’opioïdes comprennent une diminution du niveau de conscience, une respiration très lente ou aucune respiration, une cyanose, une faible saturation en oxygène, des pupilles punctiformes et une peau froide et moite.
Il est particulièrement important pour le personnel infirmier qui prodigue des soins aux personnes vulnérables d’utiliser des cadres fondés sur des données probantes pour analyser les risques et dissiper la fausse information. Il est important de comprendre pourquoi les personnes consomment des drogues dans les établissements de soins de santé afin de saisir leurs besoins et les limites imposées par le système de santé dans l’offre de soins appropriés.
Les hôpitaux ne sont pas toujours des environnements sûrs pour les personnes qui consomment des drogues en raison du traitement stigmatisant qu’elles reçoivent, notamment une prise en charge inadéquate de la douleur, comme lorsque les doses d’analgésiques sont insuffisantes ou ne sont pas administrées assez fréquemment. La seule option dont ils disposent pour prendre en charge leur douleur est souvent de fumer ou de s’injecter du fentanyl illicite. Ces enjeux ne sont pas imputables aux personnes consommant des drogues ou au personnel infirmier qui fait de son mieux pour prendre en charge ces situations difficiles.
Pourquoi est-ce important?
Depuis des décennies, le personnel infirmier en réduction des méfaits qui travaille dans les hôpitaux plaide en faveur de la mise en œuvre de politiques visant à rendre les hôpitaux plus sûrs pour les personnes consommant des drogues. En effet, les personnes qui consomment des drogues sont souvent victimes de stigmatisation et de discrimination de la part du système de santé, ce qui se traduit par un accès réduit aux soins et une consommation de drogues cachée (Biancarelli et coll., 2019). La désinformation sur les risques associés à la fumée secondaire de fentanyl est l’un des facteurs qui alimente la stigmatisation dans les soins de santé et, par conséquent, peut conduire les patients à quitter l’hôpital plus tôt ou à ne plus se prévaloir des soins qui leur seraient administrés (Aronowitz et Meisel, 2022).
Des reportages récents ont amené les membres du personnel infirmier du Canada à croire qu’ils devraient s’inquiéter des graves conséquences sur leur santé lorsqu’ils sont involontairement exposés à la fumée de fentanyl, ce qui peut conduire certaines personnes à réduire leurs interactions avec la clientèle qui fume des drogues ou à l’éviter complètement. Ainsi, les gens peuvent être amenés à quitter l’hôpital pour prendre en charge leur douleur, ce qui peut entraîner une mort évitable dans le contexte de l’approvisionnement en drogues toxiques.
Compte tenu des discussions médiatiques et politiques actuelles sur les risques sanitaires de l’exposition au fentanyl, il est compréhensible que le personnel infirmier soit préoccupé. Bien que le personnel soit exposé à des substances en milieu de travail, aucune exposition n’a donné lieu à des symptômes attribuables à l’exposition à la drogue, y compris dans les sites de consommation sûrs (Adams et coll., 2023; Cuffaro et coll., 2024).
Aujourd’hui, la plupart des décès liés à des drogues toxiques sont attribuables à la fumée, notamment celle libérée par le fentanyl. Le passage de la consommation de drogues par injection à la consommation de drogues par inhalation s’est produit des années avant la décriminalisation des drogues en Colombie-Britannique, et est aussi un phénomène qu que l’on observe en Alberta et en Ontario (BC Coroners Service, 2024). Plus de 225 000 résidents de la Colombie-Britannique ont accès à des drogues non réglementées (BC Coroners Service, 2023), mais on ne recense que 50 sites de prévention des surdoses en Colombie-Britannique et moins de la moitié d’entre eux servent les personnes qui fument leurs drogues (gouvernement de la C.-B., 2024). Et on recense encore moins de ces sites dans les hôpitaux.
L’intervention à cette urgence de santé publique prolongée n’a pas réussi à suivre le rythme de l’évolution de l’offre de drogues non réglementées, y compris la récente transition de la méthode prédominante de consommation de drogues par injection à la consommation par inhalation. La décriminalisation en Colombie-Britannique n’a pas entraîné une hausse de la consommation de drogues par inhalation, mais des politiques ont récemment été créées et adaptées sur la base de craintes et de préoccupations qui ne sont pas fondées sur des données. Ces politiques pourraient renforcer la réticence du personnel infirmier à s’investir dans des activités de soins avec les personnes qui consomment des drogues. Lorsque la panique morale conduit à une élaboration réactive des politiques, nous devons utiliser les données et l’expertise pour riposter.
Le public est amené à croire que pour que les patients puissent consommer de la drogue à l’hôpital, le personnel infirmier doit être mis en danger. Ce qui est tout à fait faux. Pour proposer des solutions efficaces, il est nécessaire de procéder à une analyse critique du risque réel et d’élaborer des recommandations en matière de santé et de sécurité au travail afin de traiter le risque réel, plutôt que perçu, pour le personnel infirmier.
Pourquoi pas les deux?
Même si les données liées à l’exposition passive au fentanyl démontrent un risque réel faible ou nul pour le personnel soignant et le public, les auteurs conviennent que ce n’est pas toujours idéal. Il est normal que le personnel soignant veuille éviter l’exposition à la fumée de drogues illicites par le biais de certains contrôles, notamment en demandant que le fentanyl soit fumé dans des espaces surveillés et ventilés. Les recherches récentes démontrent que les masques respiratoires contre les particules N95 offrent une protection acceptable lorsque l’on travaille avec des personnes qui fument dans des pièces mal ventilées. Les employeurs peuvent et doivent fournir facilement des masques respiratoires contre les particules N95 (Cuffaro et coll., 2024).
Un service de santé qui interdit les drogues non réglementées n’empêchera pas les gens de consommer des drogues, mais fera en sorte de rehausser les probabilités que les gens quittent l’établissement avant de pouvoir recevoir des soins ou meurent en consommant ces drogues en solo et de façon isolée. Nous devrions plutôt explorer des stratégies pratiques de réduction des méfaits qui donnent la priorité à la sécurité à la fois du personnel infirmier et de la clientèle. Des salles à pression négative désignées, semblables aux fumoirs, pourraient contribuer à limiter l’exposition à la fumée. En adoptant des stratégies de ce genre, on peut assurer la protection du personnel tout en offrant le soutien nécessaire à la clientèle, et ainsi garantir un environnement plus sûr pour tout le monde.
Le personnel infirmier a un rôle important à jouer pour rendre les milieux hospitaliers plus sûrs pour la consommation de drogues. Des études démontrent qu’on peut améliorer le maintien en poste et le cycle complet des soins en fournissant un approvisionnement sûr en drogues tout en garantissant l’accès aux services de santé (Kolla et coll., 2024). Un approvisionnement sûr en drogues peut inciter à la réduction de la consommation ou à la cessation de la consommation du fentanyl non réglementé et permet de répondre aux besoins de la clientèle en matière de douleur et de sevrage. Ainsi, on incite les gens à rester à l’hôpital sans avoir besoin de fumer leur propre approvisionnement non réglementé.
Le personnel infirmier peut plaider en faveur d’un approvisionnement en drogues réglementé, accessible et sûr, tel qu’une prescription de fentanyl ou d’hydromorphone au besoin qui pourrait être administrée par diverses voies, notamment sublinguale, intraveineuse ou transdermique (pour le fentanyl), ce qui pourrait aider à atténuer de nombreuses préoccupations observées dans les hôpitaux et dans le public.
La mise en place de fumoirs sécurisés dans les hôpitaux de soins actifs est une autre pratique prometteuse. L’hôpital St Paul’s à Vancouver a enregistré plus de 8 000 visites de patients hospitalisés dans son fumoir sécurisé au cours des sept premiers mois de fonctionnement. Cela représente 8 000 cas où les personnes auraient eu besoin de fumer à l’extérieur de l’hôpital, en prenant des risques, ou dans des zones non ventilées de l’hôpital. L’utilisation de cet espace a également permis d’éviter que le personnel infirmier ne soit exposé à la fumée, car la clientèle se trouvait à l’extérieur de l’hôpital.
Les membres du personnel infirmier peuvent plaider auprès de leurs syndicats, de leurs employeurs et de leurs associations professionnelles pour que ces instances soutiennent la mise en place d’espaces d’inhalation sûrs afin de rendre leurs milieux de travail plus sains. Il existe de nombreux risques observables et permanents en matière de sécurité sur lesquels il convient de se pencher, notamment les pénuries de personnel, les heures supplémentaires obligatoires et les taux de rotation élevés. C’est en déplaçant l’attention de la consommation de drogues vers ces conditions de travail que l’on pourra créer de véritables solutions et améliorer les conditions de travail des infirmières et infirmiers. Il ne s’agit pas d’un combat entre la clientèle consommant des drogues et le personnel infirmier, mais plutôt d’un combat pour assurer la sécurité et l’accessibilité pour toutes les parties.
Références
Adams, A., Maloy, C. et Warrick, B.J. « Does occupational exposure to fentanyl cause illness? A systematic review », Clinical Toxicology (Philadelphia, Pa.), 61(9), 2023, p. 631–638. https://doi.org/10.1080/15563650.2023.2259087
Agent principal du Parti conservateur du Canada. Des hôpitaux sécuritaires, Parti conservateur du Canada, 14 mai 2024. Des hôpitaux sécuritaires - Parti conservateur du Canada
Aronowitz, S. et Meisel, Z.F. « Addressing stigma to provide quality care to people who use drugs », JAMA Network Open, 5(2), 2022. https://doi.org/10.1001/jamanetworkopen.2021.46980
Association des infirmières et infirmiers du Canada et Association des infirmières et infirmiers en réduction des méfaits. « Lettre ouverte à l’honorable Mark Holland, ministre de la Santé, l’honorable Ya’ara Saks, ministre de la Santé mentale et des Dépendances, l’honorable Adrian Dix, ministre de la Santé de la Colombie-Britannique et l’honorable Jennifer Whiteside, ministre de la Santé mentale et des Dépendances de la Colombie-Britannique sur les pratiques liées à la réduction des méfaits dans les hôpitaux de la C.-B. », 2024. https://hl-prod-ca-oc-download.s3-ca-central-1.amazonaws.com/CNA/66561cd1-45c8-41be-92f6-e34b74e5ef99/UploadedImages/documents/policy-advocacy/Harm-Reduction-is-Part-of-Nursing-Practice_F.pdf
Baker, M.G., Beaudreau, M. et Zuidema, C. « Assessing fentanyl and methamphetamine in the air and on surfaces of transit vehicles: exposure assessment results final report », septembre 2023. Tiré de https://deohs.washington.edu/sites/default/files/2023-09/UW%20exposure%20assessment%20final%20report%20Sept%202023_authors.pdf
BC Centre for Disease Control. « What to do if you accidentally touch fentanyl », 2024. Tiré de http://www.bccdc.ca/resource-gallery/Documents/Harm%20Reduction/Exposure_posters_Fentanyl.pdf
BC Coroners Service [groupe d’examen des décès]. « An urgent response to a continuing crisis », 2023. Tiré de https://www2.gov.bc.ca/assets/gov/birth-adoption-death-marriage-and-divorce/deaths/coroners-service/death-review-panel/an_urgent_response_to_a_continuing_crisis_report.pdf
BC Coroners Service. « Unregulated drug deaths – mode of consumption », 2024. Tiré de https://app.powerbi.com/view?r=eyJrIjoiY2NhOWZhNzMtZTFlNC00NTI2LTkwNTgtNzdmYjNjMTViMTQzIiwidCI6IjZmZGI1MjAwLTNkMGQtNGE4YS1iMDM2LWQzNjg1ZTM1OWFkYyJ9
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Biancarelli, D.L., Biello, K.B., Childs, E., Drainoni, M., Salhaney, P., Edeza, A., Mimiaga, M.J. et Saitz,R. « Strategies used by people who inject drugs to avoid stigma in healthcare settings », Drug and Alcohol Dependence, 198, 2019, p. 80–86. https://doi.org/10.1016/j.drugalcdep.2019.01.037
Cuffaro, F., Dahm, G., Marson, C., Berlemont, P., Yegles, M., Allar, C., Fauchet, L., Creta, M. et Schneider, S. « Contamination of a drug consumption room with drugs and potential risks for social health care workers », Harm Reduction Journal, 21(1), 2024, p. 149. https://doi.org/10.1186/s12954-024-01074-y
Kolla, G., Tarannum, C.N., Fajber, K., Worku, F., Norris, K., Long, C., Fagundes, R., Rucchetto, A., Hannan, E., Kikot, R., Klaiman, M., Firestone, M., Bayoumi, A., Laurence, G. et Hayman, K. « Substance use care innovations during COVID-19: Barriers and facilitators to the provision of safer supply at a Toronto COVID-19 isolation and recovery site », Harm Reduction Journal, 21(1), 2024, p. 17. https://doi.org/10.1186/s12954-024-00935-w
Kulkarni, A. « B.C. hospital memo raises safety concerns over patients’ drug use », 2024, dans CBC British Columbia. Tiré de https://www.cbc.ca/news/canada/british-columbia/bc-northern-health-illicit-drugs-memo-1.7163121
Moss, M.J., Warrick, B.J., Nelson, L.S., McKay, C.A., Dubé, P.-A., Gosselin, S., Palmer, R.B. et Stolbach, A.I. « ACMT and AACT Position Statement: Preventing Occupational Fentanyl and Fentanyl Analog Exposure to Emergency Responders », Journal of Medical Toxicology, 13(4), 2017, p. 347–351. https://doi.org/10.1007/s13181-017-0628-2
Washington State Department of Health. « Fentanyl exposure in public places », 2024. Tiré de https://doh.wa.gov/community-and-environment/opioids/fentanyl-exposure-public-places
Corey Ranger (il/lui) habite dans le territoire non cédé Quw’utsun. Il est infirmier autorisé et président de l’Association des infirmières et infirmiers en réduction des méfaits.
Patty Wilson est infirmière praticienne en soins familiaux à Mohkinstsis (Calgary), dans le territoire du Traité 7.
Serena Eagland est infirmière clinicienne spécialisée en intervention et dans la prévention des surdoses et est membre de l’Association des infirmières et infirmiers en réduction des méfaits à Vancouver.
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